Sujet: dis, on joue au monopoly? ✗sasha&pimp Sam 16 Avr 2011, 14:21
Lundi, il est dix heures. Je n'ai pas trouvé la force de me lever de mon lit, mes draps ressemblent à du papier froissé, je n'ai plus mon lit rond et mes draps en soies Louis Vuitton, je vais crier. Là, dans ce lit, je cligne des yeux maintes fois pour me réveiller de cet affreux rêve. J'ai raté mes premiers cours, ceux où on nous fait un long discours, quoi que, à l'heure actuelle ils sont encore en train de faire aux nouveaux un monologue sur le fonctionnement de l'établissement et du comment et pourquoi prendre la partie de ce putain de gouvernement de mes deux. Je veux sortir, je veux courir dans l'herbe les pieds nus et fumer, oh, une cigarette j'en ai besoin. Je suis cette jeunesse foutue, qui crois que vivre de Malboro Light, d'Evian et de Manzana ça suffit, et si seulement c'était le cas. J'ai découvert hier mes colocataires, deux filles qui m'ont l'air d'être des Vierges Marie, les pauvres elles ne savent pas sur qui elles sont tombées. Ce n'était pas si mal de faire connaissance avec elles, il faut bien quelqu'un pour les dévergondées, non ? Je me lève de mon lit, les jambes engourdies, la bouche sèche. Je regarde par ma fenêtre les nouveaux visitaient l'établissement. La vie si platonique des autres me rend folle. Pourquoi eux, ont-ils une vie normale ? Je me sens si étrange dans ce monde, est-ce que vous pensez toujours du bien de la petite orpheline, leur aurais-je dit si seulement j'aurais eu le courage de prononcer ce mot. Orpheline, orpheline, orpheline, ce mot bourdonne dans ma tête, je le hais de toute mes forces. On m'a collé l'étiquette de l'orpheline, bon Dieu ai-je donc une tête de déterrer, suis-je désespérée, m'aies-je tailler les veines ? Je soupire et désespère d'être aussi seule dans ce monde sauvage. J'hallucine en voyant celui dont j'ai rêvé toute la nuit, couper les herbes mortes, Honoré. Je me détruis en m'approchant de lui, nous deux c'est impossible, il me l'a bien fait comprendre, enfin je suppose. C'est bien le seul qui ne veut rien faire avec moi, et c'est bien le seul que je refuserais. En fait je ne sais pas, il est si lunatique, si mystérieux, il est lui. L'âge nous sépare, nos caractères nos séparent et pourtant je m'attache désespérément au petit temps qu'il m'accorde. Abandonnant la magnifique vue qui s'offre à moi, je me dirige vers la salle de bain, mes deux nouvelles colocataires ont désertés, c'est quoi leur prénom déjà ? J'ai la mémoire courte depuis j'abuse sur le shit et toutes les autres merdes. Mon premier geste est d'enlever mon piercing au nombril puis file dans la douche. L'eau chaude coule sur ma peau, cette agréable sensation me fit oublier tout ce qui me tracassais. J'opte pour une jupe fushia Marni, un débardeur gris et mes dernières bébés en date mes chaussures à talon noir et grise en cuir Pierre Hardi. Je ne regrette nullement d'avoir acheté pareille beauté, s'il a bien quelque chose qui me donne un orgasme c'est des magnifiques chaussures comme celle-ci. J'enfile le Blazer horrible de l'établissement et sors de ma chambre.
Le soleil est présent, il fait beau. Une belle journée qui commence bien. Mon ventre me trahit, je crève de faim, tel est ma faute d'avoir raté ce putain de petit-déjeuné. Mes talons claquent contre le sol, j'évite de justesse le directeur et tous les nouveaux, mais qui vois-je à la place ? Oh, doux Marie Jesus, je suis maudite. Les deux grosses pouffiasses de l'établissement. Il n'y a pas qu'elles qui me désespèrent, je prends un malin plaisir à faire rager une jeune fille, elle s'est inscrite au club d'abstinence non mais vous le croyez ? Je suis sûre que c'est l'une de ces filles qui couchent avec le clochard en face du portail de l'entrée à Wuhtering Heighs -hm, hm ne m'associais pas à ça!- je sais plus son prénom, malheureusement. Poulain ou un truc dans le genre. Bref. Je croise Chelsea et Hailey, les deux connes de l'établissement. « - Pimprenelle ! Que ça faisait longtemps, tes vacance en tant qu'orpheline génial non ? » dit-elle en rigolant avec son air nunuche. Je déteste ça, je la dévisage et ne baisse pas le regard. Je ne baisse jamais le regard, cela m'amuse de déstabiliser les personnes. « -Tu ferais mieux de fermer ta bouche, les mouches vont y rentrer. » rétorquais-je en faisant allusion à sa bouche de crapaud, d'ailleurs ne vous demandez pas pourquoi elle met tant de gloss là-dessus, ce que je ne supporte pas, il n'y a rien de plus écoeurant que le gloss. Je me décide à tourner les talons, je croise quelques regards curieux, voir amusée. AMEN! J'arrive enfin à destination : le vieux grenier. J'y reste toujours, les surveillants n'y vont jamais et ici ils ne voient pas ce que l'on fait, ce qui est mieux pour eux, les trucs pas très catholiques ils n'aiment pas ça. Je me précipite vers l'une des grandes fenêtres, m'assois dessus. Je porte mon roulé à ma bouche, l'allume et tire une grande bouffé. Je me sens aussitôt détendue, comme si c'était tout ce dont j'avais besoin. Cela ne règle pas mes problèmes mais m'aide. Un bruit. Merde, je suis foutue.
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Sujet: Re: dis, on joue au monopoly? ✗sasha&pimp Sam 16 Avr 2011, 17:59
Réveil difficile. Le joli pléonasme. Le réveil est par définition quelque chose de difficile à vivre, en tout cas pour ma part. Ca veux dire qu’on a plus le droit de ne pas exister l’espace de quelques heure ou au mieux qu’on a plus le droit de rêver à une vie meilleure. Là vous allez me dire; de quoi tu te plaint connard ? t’as la gueule d’un mec qui à toutes les meufs à ses pieds et comme si ca suffisait pas et t’es le Prince héritier d’une famille royale...trou du cul, vas. Je vais pas vous contredire c’est ce que je me dit tout les matins en me regardant dans la glace pour trouver la motivation nécessaire. Sauf qu’à part faire semblant je n’ai toujours pas trouvé un moyen efficace d’apprécier la vie dans un pensionnat merdique fréquenté par des gens merdiques, moi le premier j’imagine...
Comme toujours dès que j’ouvre un oeil mon premier réflexe est de chercher mon iPhone perdu quelque part entre les draps pour voir l’heure qu’il est, et au passage prendre connaissance du nombre de messages, emails, notifications twitter et autres facebook que j’ai reçu pendant que je n’étais pas disponible, l’avantage de faire ça au réveil quand je suis encore dans les vapes, c’est que je peux lire les messages en question, et laisser mon cerveau les envoyer à la corbeille directement pour ne plus m’en souvenir de la journée. L’avantage du virtuel, c’est qu’il est facile d’ignorer les annonces qui se précipitent sur l’écran de mon téléphone portable du style «salut, on a passé la nuit ensemble tu te souviens ?». Le réel c’est plus difficile de s’en débarrasser, comme le corps de cette fille que ma main touche alors que je cherche mon portable et qui même s’il elle ne m’a pas encore dit un mot, veux clairement dire «salut, on a passé la nuit ensemble tu te souviens ?». Parce-que je ne pourrais pas répondre que non, je me souviens pas, avant qu’elle ne se retourne pour me dire bonjour j’attrape mon beats by dre laissé à l’abandon sur la table de nuit et je le pose sur mes oreilles pour écouter un peu de musique.
La demoiselle se retourne dans le lit un sourire charmant aux lèvres et en balançant mon téléphone au bout de ses doigts fin, je le récupère et regarde l’écran. 56 notifications, c’est trop de boulot je préfère tout effacer et prétendre aux concernés, ma soeur y comprit, que je n’ai rien reçu. Comme elle me parlais mais que je n’entendais rien à cause de la musique, elle retire délicatement un des écouteurs de mes oreilles.
« Tu fais souvent ca ? » « Quoi ? » « T’enfermer dans la musique dès le réveil » « Ecoutes, prend le pas mal mais tu devrais retourner dans ta chambre » « Je le prend pas mal je connais les règles de l’établissement, dis moi on se voit ce weekend ? » « Je sais pas, rappelle moi »
Je ne dit jamais à une fille que je la rappellerais quand je sais que je n’ai pas l’intention de le faire, ca m’épargne les messages de reproches qu’elles sont succeptible de laisser sur mon répondeur ensuite. Je préfère leur demander de rappeler et quand elle le fond, ne pas décrocher et les laisser s’imaginer que je suis trop occupé. Je me suis levé et après avoir vaguement souhaité une bonne journée à ma conquète dont je ne suis plus sur du prénom, je suis aller dans la douche dont je sors pour m’habiller, entre autre du blazer de l’école qui porte ce badge proéminent qui me désigne aux yeux de tous comme chargé de discipline de 3ème année. Une bonne grosse blague, un peu comme dans Harry Potter quand on apprend que Drago Malefoy est préfet de Serpentard. C’est sur que je suis un modèle de discipline comme on en fait plus, la preuve, j’ai décidé de ne pas aller en cours.
Au lieu de cela je me perd plusieurs fois dans les couloirs de l’école avant de trouver l’escalier qui monte au vieux grenier. Le lieux est connu pour être assez tranquille pour venir y faire ce qu’on veux sans être déranger, car les petits agneaux de Wuhtering Heights on bien trop peur d’enfreindre le règlement pour y venir, alors on est quasi sur d’y être seul. Sauf qu’en entrant dans la pièce, l’odeur d’herbe qui me monte au nez me préviens que quelqu’un à déjà investit les lieux. Je fantasme quelques secondes en imaginant la tête de la personne prise en flagrant délit quand elle me verrais faire mon entrée avec mon badge de «préfet» épinglé au veston. Mais mes rêves d’abus d’autorité et de chantage en règle s’évanouissent rapidement quand Pimprenelle fait son apparition dans mon champ de vision. Pimprenelle de Marlow, à vrai dire on ne se connait pas personnellement, je crois même qu’on ne s’est jamais adressé la parole. Mais on se connait quand même...de réputation. Elle fait parti de ces filles trop populaires pour que je la considèrent comme jouet potentiel et que par conséquent, je n’ai jamais dragué et je fais parti de ces mecs trop parfaits en apparence qui, tout le monde le sais, tapent dans tout ce qui bouge la nuit tombée. Aucun intérêt, pour elle comme pour moi. Mais qui sais...peut être que cette rencontre hors contexte me prouvera que je suis passé à coté de quelque chose qui était sous mon nez depuis bien longtemps. Elle me regarde avancer vers la fenêtre en attendant que je dise quelque chose je pense, alors je sors une cigarette parfaitement industrielle de la poche de ma veste et je m’appuie à mon tour à la fenêtre en me tournant vers elle, le sourire aux lèvres.
« вы имеете лихтер.... princesse ? »
Elle ne parle pas Russe, c’est moi qui parle dans ma langue natale par automatisme à tout bout de champs. Pour lui faire comprendre ce que je lui demandais dans la partie qui n’était pas en anglais, je mime de la main droite et de mon pouce que je lui demande son briquet pour pouvoir allumer ma clope. En résumer, pas d’inquiétudes, c’est pas moi qui vais lui poser problème dans ce lieu supposément interdit d’accès aux élèves.
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Sujet: Re: dis, on joue au monopoly? ✗sasha&pimp Dim 17 Avr 2011, 19:33
Le plancher craque, je suppose qu'il y a une personne qui arrive. Belle déduction. Ça ne m'empêche pas d'éteindre mon pétard, non, je ne gâcherais ça pour rien au monde et puis sérieusement les enseignants venir ici ? Ils ont bien trop peur. Je me suis toujours demandée à quoi ils servaient à part boire de la bière derrière le dos du directeur. Je ne peux pas leur reprocher, si ils pouvaient m'en filer je ne dirais pas non. C'est fou comme c'est plus facile de se détruire que de se construire. Je sais très bien que l'odeur de la beuh emplie toute la pièce et que je suis déjà morte, mais je n'ai plus grand-chose à perdre, c'est vraie merde qu'est-ce que je risque à la fin ? Mes millions ne risquent pas de s'envoler et je risquerais de revenir à Montmorency, pour mon plus grand bonheur. Ma conscience me dit de ne rien faire, car dans tous les cas ce sera bénéfique. La weed me calme, je me rappelle comment je faisais délirer mes potes avec les effets que ça me faisais. Une putain de connerie puissante, à ne plus savoir quoi dire ou bien des gros bad qui à pleuré et vomir pendant des heures, ça je dois dire que ça ne les fait pas du tout rire. Et là, alors que je suis assise sur le bord de la fenêtre, mon pétard à la bouche : grande surprise. Sasha je sais plus quoi en face de moi, ce putain de connard. Oups, pardon. Il a dû baiser ma meilleure amie, elle m'a dit que c'était un bon coup, mais pas mon genre de me taper ceux qui sont passés par ma meilleure amie, oh sa liste est si grande que je ne trouve plus personne et puis je n'aime pas les restes. Je ne lui ai jamais adressé la parole, il fait partie de Lacross (la classe !) et est un des chargés des disciplines. Lui ? Mon cul, c'est que pour les apparences, au moins on se comprend sur un point : il essaie comme moi de rattraper son image en faisant du lèche, ce qui marche assez bien de mon côté je dois l'avouer. Sans vous mentir, les filles sont toutes folles de lui, je ne vois pas pourquoi, bon je dois bien avouer qu'il est vraiment pas mal, il est riche et prince de Russie, je pourrais être sa princesse, mais je n'aimerais pas vivre en Russie, j'aime pas les Russes, j'aime pas la Russie c'est moche, bon Dieu c'est quoi ces monuments hideux et aussi cette musique débile la Kalinka, oui ce rythme tellement endiablée, mon Dieu ! On y pensant je le vois bien danser dessus, sans rien en dessous, ce serait bien son genre de faire des choses extravagantes, non ? Hm, ça me plairais de voir ça. Quelles sont ces pensées pas très catholiques qui me viennent à l'esprit ? Autant les oublier. Je n'ai jamais fait très attention à lui pour je ne sais quelle raison, j'en entendais bien trop parler dans les vestiaires, par ma meilleure amie et par les enseignants qui se plaignaient à maintes reprises. On a beaucoup en commun, mais on n'a jamais cherchés à se connaitre. Il y a pleins de gens qui me connaissent, mais que moi je ne connaîtrais jamais. Après tout il est le chargé des disciplines et moi je suis le larbin d'Honoré, je suis celle qui s'amuse à tout va et qui fais des fêtes endiablés, qui s'en fiche du couvre-feu et fume des pétards dans le grenier, et puis duchesse de Montmorency. Alors, un peu plus ou un peu moins je n'ai rien à perdre. Je perds le fils, c'est ce pet qui me rends folle, je vais sortir des conneries, je suis ailleurs. Il se trouvait toujours face à moi, je le fixais, je ne comptais pas lui parler, après tout je ne fais jamais le premier pas. Je le vis sortir quelque chose de sa poche, il était bien trop loin pour que je ne distingue l'objet. C'est lui qui s'avance, pas moi. Moi qui continu à le fixer amusée.
« вы имеете лихтер.... princesse ? » me dit-il. Ah merde. Visiblement elles ont toutes oubliées de mentionner qu’ils ne parlaient pas notre langue, c’est peut-être pour cela qu’elles sont toutes folles de lui ou parce qu’il fait bien l’amour, ou bien les deux. Il m’accorda un sourire, peu de mètre nous séparent, il savait quel était mon prénom et nom et moi j’avais oublié son nom de famille, juste Sasha me venait en tête. Sasha, ça me fais penser à Pokémon, donc forcément je fais le lien et puis il faut toujours avoir un repère pour ce souvenir des personnes auxquelles on entend tout le temps parler, en bien et en mal. J’étais défoncée, enfin je crois. Je ne compris pas ce qu’il disait, ou bien, est-ce moi et toujours moi qui est développé un problème auditif ? Je le regardais, perplexe. «[…] Pardon ? » Je ne fis pas le lien, pourtant j'en avais parlé un peu plus haut. Il me le fit comprendre avec des gestes. Je me penchais et attrapais mon briquet et lui tendis. Russe, russe ! Il était russe, il avait sûrement dû me dire quelque chose russe que je ne savais pas. Sûrement « hey toi, t'as un briquet princesse » j'aurais ri s'il n'était pas devant moi en train d'allumer sa clope. A croire que plus en plus de jeunes fument sans avoir aucun complexe, sans aucune conscience, comme si se détruire les poumons étaient bien. Personnellement je m'en fiche royalement, je ne serais m'en passée. Je connaissais vaguement les langues étrangères, mes parents m'avaient très jeunes enseigner les langues les plus couramment parlaient, l'anglais, l'italien et l'espagnole et bien sûr le français, la plus belle langue au monde. Mon frère parlait le Russe, alors par curiosité je m'y étais aussi mise et j'avais regretté. Que c'est moche, je déteste tout de ce pays. Ses langues, ses coutumes, ses musiques débiles, ses monuments hideux, bref, et les Russes sont beaux c'est tout ce qu'il a de bien là-bas. « Oh, les Russes nous envahissent, c'est ça ? » j'acquiesce un sourire, je lui aurais bien donné mon piètre opinion de son cher pays, mais il n'aurait pas apprécié. C'était donc lui, le fameux frère du Poulain ? Hm, excellent, excellent ...
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